Effets secondaires
Dix fois plus d’effets secondaires selon l’assureur allemand BKK ProVita
Un article publié le 23 février 2022 dans le journal allemand Die Welt révèle que les effets secondaires des injections contre le COVID seraient aujourd’hui considérablement sous-évalués par les autorités sanitaires, remettant en cause la sécurité des vaccins.
Les données restent à confirmer, mais l’annonce relayée ce mercredi par Die Welt sonne la fin du mythe selon lesquels les effets secondaires ne seraient qu’un chiffon rouge agité par des victimes imaginaires reconverties en opposants politiques à la vaccination.
Le journal y détaille un courrier adressé par la compagnie allemande d’assurance maladie BKK à l’Institut Paul Ehrlich, l’organisme qui sert de référence en Allemagne pour la surveillance des vaccins, dont l’objet reflète clairement l’inquiétude de l’assureur : « Signal d’avertissement fort pour les effets secondaires codés de la vaccination après la vaccination corona. »
Seulement 10 % des effets secondaires seraient recensés dans les bases de pharmacovigilance
Cette lettre fait suite à l’analyse des données de millions d’assurés du groupe BKK commandée par l’un des membres de son conseil d’administration, Andreas Schöfbeck, qui met en évidence un nombre total d’effets secondaires dix plus élevé que celui rapporté par l’Institut Paul Ehrlich (Paul-Ehrlich-Institut, PEI).
L’analyse a porté plus précisément sur les données communes à tous les assurés, soit 10,9 millions de personnes, pour lesquels étaient enregistrés les diagnostics suivants : « Infection après vaccination/septicémie après vaccination », « Autres complications après vaccination, éruption cutanée après vaccination », « Complications dus à des vaccins ou à des substances biologiquement actives » et « Effets indésirables liés à l’utilisation des vaccins COVID‐19 ».
Elle fait apparaître un total de 216 695 effets secondaires associés spécifiquement aux vaccins contre le COVID ayant nécessité une consultation sur les 7 premiers mois de l’année 2021, soit un taux d’environ 2 %. Il n’est certes pas possible d’établir leur gravité à ce stade, précise Andreas Schöfbeck, mais elle est suffisante pour avoir donné lieu à une consultation médicale.
À titre de comparaison, l’Institut Paul Ehrlich recense seulement 244 576 déclarations d’effets secondaires déclenchés par les vaccins COVID au 31 décembre 2021, soit pour une période de 12 mois, sur la base de 61,4 millions de personnes vaccinées, ce qui représente un taux de 0,4 % ou de 0,23 % sur 7 mois.
« Un signal d’alarme important qui doit être pris en compte »
Ces effets secondaires ont par ailleurs généré un certain nombre de visites chez le médecin en raison de complications vaccinales, estimé à 400 000 par l’assureur, ce qui, en extrapolant à l’ensemble de la population allemande représenterait un volume de trois millions de visites médicales.
Cet écart de 1 à 10 entre les données officielles de pharmacovigilance et celles extraites des bases de l’assureur s’explique sans doute, selon A. Schöfbeck, par le fait que la déclaration des événements indésirables est chronophage et non rémunérée, donc négligée par les médecins dissuadés de fait d’honorer cette obligation légale. A contrario, les chiffres issus des enregistrements de la compagnie BKK sont difficilement contestables dans la mesure où ils découlent d’un codage effectué lors des visites médicales.
« Les chiffres trouvés sont significatifs, précise l’assureur, et doivent être vérifiés de toute urgence pour confirmer leur plausibilité. »
La gravité de ce signal a toutefois encouragé A. Schöfbeck à contacter plusieurs institutions notamment l’Association médicale allemande, l’Association des médecins de l’assurance maladie légale, l’Association centrale des caisses d’assurance maladie légale et la Commission permanente de vaccination (Stiko) pour leur faire part de ses conclusions.
Il explique que ces nouveaux chiffres constituent « un signal d’alarme important qui doit être pris en compte lorsque les vaccins seront utilisés plus massivement » et espère une réponse rapide car, selon ses propres termes « un danger pour la vie des gens ne peut être exclu ». Il précise dans l’article « se sentir obligé envers son assuré » et devoir sur ce principe rendre publiques ces données :
« Les chiffres qui résultent de notre analyse sont très éloignés des chiffres annoncés publiquement. Ce ne serait pas éthique de ne pas en parler. »
Ses inquiétudes sont aujourd’hui partagées par le statisticien médical Gerd Antes, ancien directeur du Centre allemand Cochrane, qui s’alarme également :
« L’État et le système de santé ont le devoir de clarifier rapidement cette situation. Le plus grand dommage qui puisse survenir est un dommage à la préparation à la vaccination. »
Nous apprenons aujourd’hui que la rencontre prévue le 8 mars prochain entre A. Schöfbeck et le directeur de l’institut Paul Ehrlich, qui ne s’est pas encore exprimé, se fera en l’absence de l’assureur puisqu’il a été démis de ses fonctions immédiatement après la publication de l’article du Welt.
Olivier Véran peut-il continuer d’ignorer ces alertes ?
La réévaluation de la toxicité des injections contre le COVID est un élément essentiel qui ne peut plus être ignoré par les autorités sanitaires. L’existence de failles dans la pharmacovigilance n’est pas une révélation, mais les nouvelles données issues des assureurs américains, qui relatent aujourd’hui une surmortalité de 40 % observée après le déploiement des vaccins laissent penser que la vaccination contre le COVID ne fait sans doute pas exception à cette règle, contrairement à ce que prétendent aujourd’hui Olivier Véran ou Martin Blachier.
Nous renvoyons sur ce point le lecteur à l’étude d’envergure, revue par les pairs, publiée le 3 février 2022 dans la revue Frontiers in Public Health, qui vise à comparer « la fréquence et les associations des effets indésirables des vaccins COVID-19 signalés aux systèmes de pharmacovigilance dans l’Union européenne et aux États-Unis » et dont la conclusion est sans appel :
« Dans la présente enquête, un risque plus élevé de signalement d’effets indésirables graves a été observé pour les vaccins COVID-19 par rapport aux vaccins antigrippaux déployés en 2020 et 2021. Les personnes âgées de 65 ans et plus étaient associées à une fréquence plus élevée de décès, d’hospitalisations et de détresses vitales que les personnes âgées de 18 à 64 ans (risque relatif entre 1,49 IC à 99 % [1,44–1,55] et 8,61 IC à 99 % [8,02–9,23]). Les risques absolus les plus importants liés aux vaccins COVID-19 correspondaient aux réactions allergiques, constitutionnelles, dermatologiques, gastro-intestinales, neurologiques, localisées et non localisées. Les risques relatifs les plus importants entre les vaccins contre la COVID-19 et la grippe ont été observés pour les réactions allergiques, l’arythmie, les événements cardiovasculaires généraux, la coagulation, les hémorragies, les réactions constitutionnelles, gastro-intestinales, oculaires, les réactions des organes sexuels et, en particulier, les événements thromboemboliques. D’autres investigations cliniques sont nécessaires pour recenser les mécanismes pathophysiologiques biologiques spécifiques et communs à travers les différentes plaques-formes vaccinales, et pour évaluer la sécurité relative entre les différents vaccins COVID-19 actuellement déployés. »
Diego Montano, Frontiers in Public Health
On peut donc légitimement s’inquiéter de la cécité du ministre des Solidarités et de la Santé dont le cynisme l’amène désormais, à chaque audition devant la représentation nationale, réalisée pourtant sous serment, à évoquer les alertes de la communauté scientifique pour les réduire soit à des inquiétudes dénuées de tout fondement, soit à des manipulations orchestrées à dessein pour nuire à la vaccination, et considérer sur ce principe que les citoyens faisant simplement œuvre de prudence en exerçant leur droit à ne pas se faire injecter un produit en phase d’expérimentation seraient des « opposants à la vaccination », et donc des ennemis politiques.
Pour exemple, il évoquait il y a quelques jours la crainte de certains « complotistes » invaccinables de voir leur sang « transformé en pâte molle » à la suite des injections. Cette inquiétude est aujourd’hui cruellement étayée par la littérature, notamment une étude publiée le 18 juin 2021 dans la revue Clinical and Applied Thrombosis/Hemostasis qui relate une hyperviscosisté induite par la vaccination, notamment chez les personnes vaccinées qui auraient déjà contracté le COVID (les auteurs mettent en garde contre la tentation de vacciner en l’absence d’un test sérologique, test qu’Olivier Véran a pourtant choisi de dérembourser contre l’avis de la communauté scientifique). Elle est par ailleurs relayée depuis des mois par les thanatopracteurs et les tatoueurs. Olivier Véran l’ignore-t-il ou feint-il de l’ignorer ?
Le contraste avec la manière dont l’assureur Andreas Schöfbeck explique pourquoi il choisit de sortir du silence amène aujourd’hui à se poser une question extrêmement simple : de qui Olivier Véran est-il l’obligé ou de qui estime-t-il servir les intérêts ?