Décès de pilotes et sécurité aérienne
Sécurité aérienne, au moins 111 pilotes décédés en 2021 aux États-Unis
Alors que le monde sportif compte ses morts, c’est à l’aviation d’alerter. Selon le site Le Sacker francophone, 111 pilotes seraient décédés au cours des huit premiers mois de l’année 2021, ce qui représente une augmentation de 1 750 % par rapport à 2020. Une récente décision du Conseil d’État relance le débat : les vaccins sont-ils en cause ?
Ils étaient 6 en 2020, ils sont 111 en 2021. Ce « ils », ce sont les pilotes de ligne américains décédés entre janvier et août 2021, avec au moins un point commun : celui d’être vaccinés. Ils n’ont pas eu le choix, la vaccination était la seule alternative pour pouvoir continuer à voler, exercer leur passion et accessoirement payer leur loyer ou les traites de leur maison.
C’est l’information que relatait le 13 décembre 2021 le site Le Sacker francophone en se basant sur un article publié dans le numéro d’octobre/novembre du magazine Air Line Pilot édité par l’Association internationale des pilotes de ligne (Air Line Pilots Association, ALPA, plus grand syndicat de pilotes de ligne représentant des pilotes actifs et retraités américains et canadiens) et relayé quelques jours par l’agence Reuters.
A contrario, le Sacker mentionne seulement 6 décès survenus en 2020 et 1 seul en 2019. Comment expliquer une telle hécatombe en pleine pandémie, alors que les vols étaient quasiment à l’arrêt ou que le trafic aérien reprenait à peine, au sein d’une population dont l’état de santé est régulièrement évalué, et ce de manière extrêmement rigoureuse ?
Le lien entre ces décès et les injections ne serait pas établi à ce stade
Les fact-checkers de l’agence Reuters vont en apparence plus loin, puisqu’ils mentionnent une édition plus ancienne faisant état de 29 pilotes décédés entre mai et octobre 2018, 2 en 2017 et 1 en 2014. Mais les chemins se séparent ici entre ces deux lectures des informations transmises par l’ALPA, l’Agence dénonçant « une mauvaise interprétation de la page commémorative » qui ne prétend pas recenser les noms de pilotes décédés, mais uniquement ceux relatés les familles :
« Son magazine publie des listes de membres décédés. “Nous rapportons les pertes dans notre magazine au fur et à mesure que nous recevons des informations des familles”, a déclaré l’ALPA dans un communiqué (ici). “Les informations contenues dans une édition de magazine ne fournissent pas un rapport complet des pertes totales pour chacune des années répertoriées. Nous saluons chaque membre pour son service et honorons sa mémoire. »
Reuters
Nous voilà donc rassurés. Et en effet, 2020 n’est sans doute pas une bonne année de comparaison, de même qu’on ne sait pas grand-chose des causes de ces décès. Pourtant, si cette page commémorative a pu stimuler la curiosité des réseaux sociaux, c’est parce qu’elle fait écho à différents récits, annonces ou témoignages relatant des accidents survenus en vol, mais aussi et surtout parce que la cardiotoxicité des injections anti-COVID ne peut qu’inquiéter au regard de la contre-indication majeure que constitue le fait de prendre l’avion pour une personne cardiaque.
Ainsi peut-on lire sur le site La Presse.ca :
« Mal contrôlées ou aiguës, l’angine, l’hypertension, l’arythmie et l’insuffisance cardiaque sont des contre-indications aux voyages en avion.
Une personne qui a été victime d’un infarctus du myocarde non compliqué devra attendre au moins deux semaines avant de prendre l’avion. En cas de complications, ce délai passera à six semaines. Après un pontage, on parle de trois semaines et de dix jours après une angioplastie. »
La Presse.ca
Le risque thromboembolique est pourtant majoré pour les pilotes
Ce risque est aujourd’hui spécifiquement documenté pour les pilotes, comme le précise une étude de 2014, publiée dans le Journal of Thrombosis and Haemostasis, selon laquelle « les pilotes présentent un risque accru de problèmes de coagulation en raison de voyages aériens fréquents et prolongés » et sont donc « encouragés à être conscients des signes de thrombose veineuse profonde et des problèmes de coagulation et à prendre des mesures préventives telles que des bas de compression et l’étirement de leurs jambes pendant les longs vols ».
Peut-on imaginer sur ce principe que les compagnies aériennes n’aient pas pris la mesure du risque que représentent les injections de vaccin anti-COVID ?
L’information selon laquelle plusieurs compagnies aériennes auraient déconseillé à leurs passagers vaccinés de prendre l’avion a été démentie par plusieurs sites de vérification des faits, notamment celui de l’agence Reuteurs en juin 2021 et celui du journal Libération infirmant une rumeur rattachant le décès d’un pilote de Delta Airlines à la vaccination.
Comme nous le précisions dans un article commentant l’explosion du nombre de morts subites observées dans le monde du sport en 2021, on sait pourtant aujourd’hui que les injections majorent considérablement le risque de myocardite et de péricardite (+ 400 %) chez les hommes entre 16 et 29 ans selon une étude israélienne publiée en décembre 2021.
Ce risque serait multiplié par 133 (+ 1 330 %) selon une étude américaine publiée le 28 janvier 2022 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), analysée par The Exposé. C’est beaucoup !
Nous rappelions également les conclusions d’une étude parue dans la revue MedCheck selon laquelle « la vaccination COVID-19 serait étroitement associée au risque de décès de causes cardio-vasculaires, en particulier AVC hémorragique et TV/PE », qui serait 5 à 7 fois plus élevé que celui lié au COVID-19 chez les personnes âgées de 20 à 29 ans.
Plusieurs pilotes témoignent
Un pilote de 33 ans s’est exprimé lors d’une table ronde organisée au Capitol Hill à Washington le 2 novembre 2021, par le sénateur Ron Johnson, pour recueillir les témoignages de personnes vaccinées qui ont eu à déplorer des effets indésirables ou même des décès. Il relate un malaise en vol suite à l’apparition brutale de maux de tête insupportables, forçant un atterrissage d’urgence dont il ne garde aucun souvenir.
Un autre pilote américain expliquait fin décembre sur les réseaux sociaux avoir fait un malaise cardiaque suite à une injection de vaccin et relatait le cas de nombreux pilotes présentant également des cardiopathies vaccinales qu’ils ne signalent pas avant de monter à bord.
Il pose alors cette question : que se passe-t-il si vous faites un malaise au décollage ou à l’atterrissage et que vous percutez d’autres appareils ?
Les causes de l’accident survenu fin janvier sur un porte-avions de l’US Navy en mer de Chine, interrogent également. Selon Le Figaro, le pilote du bombardier qui tentait de se poser a réussi à s’éjecter, abandonnant son appareil et provoquant 7 blessés parmi les marins présents sur le pont.
Le Conseil d’État choisit de fermer les yeux sur les effets secondaires
C’est donc sur la base de ces inquiétudes qu’un collectif de 600 pilotes, hôtesses et stewards, Navigant Libres, formé au lendemain de la création du passe sanitaire a déposé un recours devant le Conseil d’État contre la transformation de ce dispositif en passe vaccinal qui rend de fait la vaccination obligatoire au sein de ce secteur d’activité.
Si le lien entre ces injections et les risques cardio-vasculaires et thromboemboliques n’est pas officiellement reconnu pas les autoritaires sanitaires, du moins pas à sa mesure, les membres du collectif réclament a minima une extrême prudence que bafoue en l’état le dispositif sanitaire mis en place par le Gouvernement :
« Nous avons le devoir de réfléchir avant de commettre l’irréversible, au risque de perdre l’essentiel, notre santé, notre emploi. Savoir douter, c’est ne négliger aucune option, permettre l’analyse avec le temps gagné, bénéficier du recul nécessaire. »
Collectif Navigant Libres
Déposé le 1er février dernier, le recours a finalement été rejeté deux semaines plus tard sans qu’une audience n’ait été accordée aux représentants du Collectif, les amenant à porter l’affaire devant les instances européennes et à entamer une procédure devant la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).