Effets secondaires des vaccins

J.Y. Drustan | 19 février 2022

Explosion des effets secondaires dans l’Armée américaine, le Pentagone sommé de s’expliquer

Un scandale hors norme secoue le Pentagone depuis les révélations d’une explosion de certaines pathologies graves au sein de l’Armée américaine en 2021 et d’une manipulation de ces données constatée par des lanceurs d’alerte. Le sénateur Ron Johnson somme le secrétaire à la Défense des États-Unis de s’expliquer, dans un courrier rendu public.

Effets secondaires vaccins COVID-19, scandale au Pentagone

Le 22 janvier 2022 s’est tenue à Oshkosh (États-Unis) une table ronde organisée par le sénateur républicain du Wisconsin, Ron Johnson, afin de dresser un état des lieux de la situation sanitaire et de la gestion de la pandémie. Cette « conversion critique » d’une durée de cinq heures, intitulée « COVID-19 : une deuxième opinion » (COVID-19: A second opinion) a réuni des médecins et experts médicaux de renommée mondiale, qui ont débattu notamment de la sécurité des vaccins.

L’avocat Thomas Renz a pris à cette occasion la parole pour dénoncer une augmentation spectaculaire des diagnostics médicaux parmi le personnel militaire observée en 2021, de manière concomitante à l’introduction des « vaccins » COVID-19, relatée par trois médecins du ministère américain de la Défense (DoD).

Dans une publication en ligne, la journaliste Michelle Edwards relate de manière détaillée cet événement majeur ainsi que les conséquences qui en ont découlé. Elle présente notamment la lettre que le sénateur Johnson a adressée le 1er février au secrétaire à la Défense des États-Unis afin qu’il s’explique sur cette situation.

Des augmentations de diagnostic vertigineuses constatées dans la base du Pentagone

Les trois lanceurs d’alerte représentés par Thomas Renz s’appuient sur les statistiques issues de la base de données d’épidémiologie médicale de la Défense (DMED) qui alimentent le système informatique de la Direction de la surveillance de la santé des forces armées (AFHSB), un programme de surveillance épidémiologique conçu dans le but de détecter les épidémies, mais également de s’assurer que les soldats sont opérationnels.

 Une augmentation des déclarations, toutes pathologies confondues, de 941 % après le début de la campagne de vaccination 

Cette base constitue une source d’information unique dans la mesure où elle comporte un historique de l’ensemble des données de facturation médicale, donc un point de comparaison fiable pour mesurer une éventuelle variation de l’incidence de certaines pathologies, et où elle permet d’exécuter des requêtes ciblées.

Les lanceurs d’alerte dénoncent des augmentations vertigineuses de certains diagnostics médicaux par rapport aux cinq années précédentes où leur nombre était particulièrement stable et bas, ce qui s’explique logiquement par les conditions de santé physique et mentale attendue des soldats.

Ces données, déclarées sous serment ont été recensées par le sénateur R. Johnson. Elles font état d’une augmentation des déclarations, toutes pathologies confondues, de 2 millions par an en moyenne sur la période 2016-2020 à 21,5 millions pour les 11 premiers mois de l’année 2021, soit une hausse de 941 % après le début de la campagne de vaccination des soldats.

Collectées par les trois médecins alertés par l’augmentation de certaines pathologies observées dans leur propre expérience clinique, ces données témoignent plus spécifiquement d’une explosion de l’incidence des pathologies suivantes :

  • Hypertension : + 2 181 % ;
  • Douleur thoracique : + 1 589 % ;
  • Troubles neurologiques : + 1 048 % ;
  • Dyspnée : + 905 % ;
  • Tumeur maligne de l’œsophage : + 894 % ;
  • Sclérose en plaques : + 680 % ;
  • Néoplasmes malins : + 664 % ;
  • Tumeur maligne des organes digestifs : + 624 % ;
  • Syndrome de Guillain-Barré : + 551 % ;
  • Cancer du sein : + 487 % ;
  • Démyélinisation : + 487 % ;
  • Tumeurs malignes de la thyroïde et d’autres glandes endocrines : + 474 % ;
  • Infertilité féminine : + 471 % ;
  • Embolie pulmonaire : + 468 % ;
  • Migraine : + 452 % ;
  • Dysfonctionnement ovarien : + 437 % ;
  • Infarctus cérébral : + 393 % ;
  • Cancer du testicule : + 369 % ;
  • Infertilité masculine : + 350 % ;
  • Tachycardie : + 302 % ;
  • Paralysie de Bell : + 291 % ;
  • Myocardite aiguë : + 285 % ;
  • Fausses-couches : + 279 % ;
  • Infarctus du myocarde : + 269 % ;
  • Péricardite : + 175 % ;
  • Malformations congénitales : + 155 %.

Effacement partiel des données : l’affaire dans l’affaire

Au-delà de ces données alarmantes et du contexte dans lequel elles ont pu être induites par la vaccination, imposée aux militaires ayant déclaré ces pathologies, c’est une sorte d’affaire dans l’affaire qui est aujourd’hui au cœur de ce scandale.

Les lanceurs d’alerte ont en effet contacté des avocats en constatant que certains chiffres (nombre de myocardites et d’embolies pulmonaires, notamment) semblaient avoir été manipulés en fin d’année, comme le montre la comparaison entre les différentes captations qu’ils ont réalisées.

Dans un courrier adressé au secrétaire de la Défense le 24 janvier 2022, où le sénateur Johnson souhaite savoir si le Pentagone a ouvert une enquête pour déterminer la cause de ces augmentations de cas et si les allégations concernant la falsification de ces données est effectivement fondée, le sénateur a alors ordonné au DoD de conserver tous les enregistrements susceptibles d’étayer ces accusations.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Juste après la diffusion de ces chiffres, le site internet de vérification des faits PolitiFact a démenti les accusations de T. Renz en relayant l’explication fournie par le porte-parole de la Direction de la surveillance de la santé des forces armées, le major Charlie Dietz :

« La division de surveillance des forces armées (AFSD) du DHA a procédé à un examen complet des données contenues dans la base de données d’épidémiologie médicale de la défense (DMED) et a constaté que les données étaient incorrectes pour les années 2016-2020.

En comparant la base de données DMED aux données sources contenues dans DMSS, l’AFHSD a découvert que le nombre total de diagnostics médicaux de 2016 à 2020 qui étaient accessibles dans DMED ne représentait qu’une petite fraction des diagnostics médicaux réels pour ces années. En revanche, le nombre total de diagnostics médicaux de 2021 était à jour dans DMED. La comparaison de 2021 à 2016-2020 a entraîné l’apparition d’une augmentation significative de la fréquence de tous les diagnostics médicaux en 2021 en raison des données sous-déclarées pour 2016-2020. L’AFHSD a mis DMED hors ligne pour identifier et corriger la cause profonde de la corruption des données. »

La base de données a alors été « mise hors ligne pour identifier et corriger la cause profonde de la corruption des données », selon C. Dietz.

Or au-delà du coût pharaonique de maintenance de la base du DMED, cruciale pour la surveillance épidémiologique et la Défense nationale (ce qui laisse peu de place à l’hypothèse d’un bug qui aurait perduré pendant cinq ans), deux éléments prêtent particulièrement à confusion :

  • les chiffres de 2021 n’ont pas été impactés par ce bug découvert au décours ou après la médiatisation des accusations portées par les lanceurs d’alerte ;
  • celui-ci n’aurait affecté que la déclaration de certaines pathologies, qui sont par ailleurs celles les plus soupçonnées d’être induites par les vaccins.

Le Pentagone a-t-il quelque chose à cacher ?

La gravité de ces allégations, si elles sont avérées, est probablement de nature à faire vaciller les institutions américaines, et plus particulièrement le camp démocrate, dans la mesure où elles mettent en jeu l’intérêt supérieur de la nation.

Peut-on seulement douter qu’elles ne le soient pas au regard notamment des sanctions auxquels s’exposeraient les lanceurs d’alerte en cas de faux témoignage ? Non si l’on en croit le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), le Programme américain pour la sécurité des vaccins, cogéré par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA), elle-même au cœur d’un scandale après les révélations de son directeur général, expliquant, en caméra cachée, comment les laboratoires ont acheté l’approbation des vaccins contre le Covid par la FDA et comment l’Administration américaine a déjà planifié une vaccination annuelle contre le Covid.

 Ces augmentations sont cohérentes avec celles retrouvées par le VAERS en population générale pour tout ou partie des pathologies 

Les augmentations révélées par les lanceurs d’alerte sont en effet cohérentes avec celles retrouvées par le VAERS en population générale pour tout ou partie des pathologies, comme le détaille Michelle Edwards dans l’article. Pour exemple, le nombre de myocardites déclarées dans le VAERS dont le pic avait été atteint jusqu’ici en 2003, avec 27 cas, s’élève en 2021 à 1 758 (+ 6 511 %) et 166 en 2022, au 28 janvier. Les déclarations des lanceurs d’alerte sont donc en réalité bien moins inquiétantes que celles du VAERS.

La version officielle du Pentagone semble donc difficile à accréditer, mais ce qui inquiète est autant son silence que sa volonté d’étouffer ce scandale, dénoncé depuis des mois par l’une des trois lanceuses d’alerte, Theresa Long, sanctionnée par sa hiérarchie pour avoir osé incriminer les vaccins.

Quelle sera la réponse du général Lloyd Austin à l’injonction du sénateur R. Johnson de lui indiquer, avant le 15 février, si les données du Pentagone ont été falsifiées et le cas échéant par qui ?

Sources

https://renz-law.com/attorney-tom-renz-whistleblowers-dmed-defense-medical-epidemiology-database-reveals-incredibly-disturbing-spikes-in-diseases-infertility-injuries-across-the-board-after-the-military-was-forced-to/

https://www.politifact.com/factchecks/2022/jan/31/instagram-posts/numbers-were-based-faulty-data-military-spokespers/

https://trmlx.com/dod-dmed-data-proves-theyve-known-theyre-poisoning-the-military/

COVID-19: A Second Opinion, Rumble, Jan. 24, 2022, https://rumble.com/vt62y6-covid-19-a-second-opinion.html (at 4:52:54).

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