Tests COVID-19

Mathilde Debord | 18 février 2022

Test PCR : la FDA admet qu’ils n’ont pas été conçus pour détecter le SARS-CoV-2

Un document de 80 pages vient d'être publié par la Food and Drug Administration (FDA) américaine où elle admet ouvertement que le test RCT-PCR utilisé pour la détection du virus SARS-CoV-2 a été développé non pas avec de vrais échantillons, mais avec le matériel génétique d'un autre virus. Sa lecture dévoile 5 irrégularités majeures.

La FDA met fin aux tests PCR

Nous savions depuis août 2020 que l’homologation des tests RT-PCR (Reverse Transcription Polymerase Chain Reaction, RT-PCR) utilisés dans le cadre de la pandémie de COVID-19 ne serait pas renouvelée par la Food and Drug Administration (FDA) au-delà du 31/12/2021, une nouvelle génération de tests plus précis ayant été développée entre-temps par les autorités américaines.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) indiquent ainsi sur leur site, en date du 16 août 2020 (§ « IRR Distribution of the 2019-CoV Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel ») :

« L’International Reagent Resource (IRR) cessera la distribution du panel de diagnostic RT-PCR en temps réel du 2019-nCoV et des fournitures le 30 septembre 2021. Les laboratoires peuvent continuer à exécuter le panel de diagnostic dans le cadre de l’Emergency Use Authorization (EUA) [autorisation d’utilisation d’urgence] du CDC jusqu’au 31 décembre 2021. »

Centers for Disease Control and Prevention

Ils précisent également, en appui de cette décision :

« Les CDC ont développé deux tests de laboratoire qui identifient le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19. Le premier test est uniquement utilisé pour le diagnostic du COVID-19 et a été publié en février 2020. Ce test est appelé CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel. Un deuxième test, le CDC Influenza SARS-CoV-2 (Flu SC2) Multiplex Assay, a été développé pour détecter simultanément les virus SARS-CoV-2, influenza A et influenza B. »

Centers for Disease Control and Prevention

C’est donc la capacité de cette nouvelle génération de tests à détecter simultanément le virus de la grippe et celui du SARS-CoV-2 qui est avancée par l’autorité en charge de la politique de santé publique américaine.

Est-ce l’aveu que l’actuel test PCR n’est pas en mesure de différencier la grippe du SARS-CoV-2, ce qui expliquerait sa disparition concomitante de l’apparition duCOVID ? C’est ce que certains en ont déduit il y a quelques mois, mais cette explication a été balayée d’un revers de la main au profit de celle d’une compétition entre les deux virus. En d’autres termes, leCOVID avait tué la grippe, le nombre de tests PCR positifs, et donc l’ampleur de la pandémie dont ils sont supposés prendre le pouls accréditant cette hypothèse.

Le document mis en ligne par la FDA, et produit par les CDC, nous livre aujourd’hui un tout autre récit. Qu’y apprend-on exactement ?

1. Les tests PCR n’ont jamais été homologués

C’est la première information délivrée par ce document daté du 21/07/2021, qui encadre l’utilisation des tests PCR (p. 3) :

« Le panel de diagnostic RT-PCR en temps réel CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) est uniquement destiné à être utilisé dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence de la Food and Drug Administration. »

Centers for Disease Control and Prevention

En tant que telle elle n’est pas choquante, même si l’on peut toutefois s’étonner d’un réveil aussi tardif des CDC compte tenu de la masse de tests pratiqués et des sommes engagées par les États.

2. Les tests PCR ne permettent pas d’établir de diagnostic duCOVID

Autre information de taille (p. 4), un test PCR positif signifie au mieux que de l’ARN viral a été retrouvé dans les voies aériennes supérieures de la personne, mais en aucun cas que l’infection qu’il est supposée détecter soit causée par le SARS-CoV-2 plutôt que par un autre virus (grippe, rhume) :

« Les résultats sont pour l’identification de l’ARN du SRAS-CoV-2. L’ARN du SRAS-CoV-2 est généralement détectable dans les échantillons des voies respiratoires supérieures et inférieures pendant l’infection. Des résultats positifs indiquent une infection active par le SARS-CoV-2 mais n’excluent pas une infection bactérienne ou une co-infection avec d’autres virus. L’agent détecté peut ne pas être la cause définitive de la maladie. »

Centers for Disease Control and Prevention

En d’autres termes, un résultat de test PCR positif ne constitue en aucun cas un diagnostic deCOVID-19. On comprendra mieux tout à l’heure pourquoi…

Les CDC sont en apparence cohérents sur ce point avec ce que l’inventeur de cette technologie, le Dr Kary Mullis, consacré par un prix Nobel en 1993 pour ses travaux, expliquait de la finalité de ce type de tests.

Mais la comparaison s’arrête là, puisque c’est précisément l’utilisation du test PCR, telle qu’elle a été encouragée par les autorités sanitaires pour détecter la présence de « virus vivant » chez un individu qui est dénoncée par K. Mullis. Voici ce qu’il déclarait peu de temps avant sa disparition, en 2019 :

« Avec le test PCR, si vous le faites bien, vous pouvez trouver à peu près n’importe quoi dans n’importe qui. […] Si vous pouvez multiplier et amplifier cette molécule jusqu’à quelque chose que vous pouvez mesurer, ce que le test PCR peut faite, alors, il y a très peu de molécules dont vous n’avez pas au moins un exemplaire dans votre corps. Donc on pourrait considérer que c’est une utilisation abusive pour prétendre que c’est significatif. Le test PCR peut potentiellement trouver tout ce que vous cherchez selon le niveau auquel vous le calibrer. »

Dr Kary Mullis

Le récit suggéré par ce document est donc celui d’une utilisation massive de tests (nous parlons probablement de centaines de milliards de tests réalisés à l’échelle de la planète depuis le début de la pandémie) dans le cadre d’une autorisation d’urgence qui n’est pas renouvelée dans la mesure où ces tests s’avèrent ne pas avoir rempli un cahier des charges qui ne pouvait pas l’être, puisqu’inadapté à leur finalité première.

3. Les cycles d’amplification utilisés ont été calibrés pour détecter des faux positifs

Un article publié en juin 2021 dans la revue Clinical Infection Diseases, coécrit par l’un des chercheurs de l’institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille l’ont rappelé dès le début de la pandémie : le calibrage du nombre de cycles d’amplification est un élément essentiel pour limiter le nombre de faux positifs et obtenir une représentation de la circulation du virus suffisamment réaliste pour y asseoir un réflexion épidémiologique.

C’est ce que rappelle également le rapport Borger, qui évalue à 35 le nombre de cycles à ne pas dépasser, et dénonce à son tour l’utilisation du test PCR à visée diagnostique :

« La RT-PCR n’est pas recommandée pour le diagnostic primaire de l’infection. C’est pourquoi le test RT-PCR utilisé en routine clinique pour la détection du COVID-19 n’est pas indiqué pour le diagnostic du COVID-19 sur une base réglementaire.

Ces types de tests de diagnostic virologique doivent être basés sur un SOP (Standard Operational Protocol), comprenant un nombre validé et fixe de cycles PCR (valeur Ct) après lequel un échantillon est jugé positif ou négatif.

La valeur CT maximale raisonnablement fiable est de 30 cycles. Au-dessus d’un CT de 35 cycles, il faut s’attendre à un nombre rapidement croissant de faux positifs. Des études scientifiques montrent que seuls les virus non infectieux (morts) sont détectés avec des valeurs de CT de 35. »

Pieter Borger, Bobby Rajesh Malhotra et al. Corman-Drosten Review Report. 2020 November 27.

On rappellera qu’une « valeur raisonnable » serait plutôt de 25 cycles selon de nombreux scientifiques et plus récemment selon la cour d’appel de Lisbonne, voire qu’elle se situerait à 20 selon une étude publiée en 1987 par K. Mullis dans la revue Journal of Virology. Rappelons qu’en France, la valeur retenue par les laboratoires, qui ne la précisent pas, est estimée à 45.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas formulé de recommandation officielle quant au nombre de cycles à ne pas dépasser (la seule étude mentionnée dans son document d’orientation évoque une valeur de 30 cycles) mais elle a validé le test qui fait aujourd’hui référence.

Précisons que ce test a été promu par le Pr Christian Drosden, conseiller d’Angela Merkel durant la pandémie, qui se trouve aujourd’hui au cœur d’un scandale pour avoir recommandé de manière précipitée le modèle de test PCR actuel dans un article cosigné par le chef de la société qui a développé le test qui sera commercialisé sur sa base, que le rapport Borger étrille littératlement.

Le CDC fournit quant à lui, à la p. 34 du document, sa propre estimation du nombre de cycles jugé raisonnable qu’il établit à 40 cycles :

« Lorsque tous les contrôles présentent les performances attendues, un échantillon est considéré comme négatif si toutes les courbes de croissance du seuil de cycle du marqueur 2019-nCoV (N1, N2) NE franchissent PAS la ligne de seuil dans les 40,00 cycles. »

Centers for Disease Control and Prevention

Que faut-il en conclure ? Des pourcentages de faux positifs, supérieurs parfois à 90 % ont été annoncés à différentes reprises depuis le début de la pandémie, notamment au Portugal, où ce chiffre aurait été évalué à 97 % (§ 17, iii du jugement rendu par la Cour d’appel de Lisbonne le 11/11/2020) alors que les CDC réaffirment on ne peut plus clairement dans ce document que l’intérêt du test PCR est qu’il « aide non seulement au diagnostic de la maladie, mais fournit également des informations épidémiologiques et de surveillance ».

À quoi les CDC et la FDA ont-ils joué depuis le début de la pandémie ? Se sont-ils seulement amusés autant que les milliards de terriens impactés par les décisions de santé publique fondées sur leurs recommandations ?

4. Les CDC préconisent de regrouper les échantillons prélevés individuellement

Une autre révélation apportée par le document est l’aveu, fait par les CDC et la FDA, que les échantillons ont été « regroupés » depuis le début de la pandémie avant d’être analysés au risque de produire des données inexactes, ne reflétant pas la sérologie des personnes testées.

On peut lire en effet, à la p. 3 du document, cette recommandation totalement inaudible compte tenu de l’utilisation qui a été faite en pratique des tests PCR, comme outil à visée diagnostique :

« Ce test est également destiné à la détection qualitative de l’acide nucléique du SRAS-CoV-2 dans des échantillons regroupés contenant jusqu’à quatre des échantillons individuels d’écouvillons […] qui ont été recueillis à l’aide de flacons individuels contenant des milieux de transport auprès de personnes suspectées de COVID-19 par leur fournisseur de soins de santé.

Les résultats négatifs des tests groupés ne doivent pas être traités comme définitifs. Si les signes cliniques et les symptômes d’un patient sont incompatibles avec un résultat négatif ou si des résultats sont nécessaires pour la prise en charge du patient, le patient doit être envisagé pour un test individuel. »

Centers for Disease Control and Prevention

L’incapacité des tests à établir un diagnostic deCOVID est en effet concédée noir sur blanc à la p. 58 du document :

« Lors du regroupement d’échantillons, le laboratoire ne peut pas garantir l’intégrité diagnostique d’un échantillon individuel car il est combiné avec d’autres échantillons avant le test. »

Centers for Disease Control and Prevention

Est-il suffisamment tôt pour parler de scandale ?

5. Le test RT-PCR utilisé à l’échelle planétaire n’a pas été conçu pour détecter le virus SARS-CoV-2

Last but not least, c’est sans doute l’information la plus troublante du document publié par la FDA. On la découvre discrètement logée à la page 41, où l’on peut lire que le marqueur de test utilisé dans les kits de test PCR est en réalité un matériel génétique connu, distinct du virus.

C’est sur la base de ce test, rappelons-le, que les confinements ont été décidés et que s’est construite la représentation de la pandémie dont la gravité a justifié la commercialisation précipitée des vaccins.

Teste-t-on depuis plus d’un an les Français contre la grippe saisonnière ou le rhume ? C’est ce que laisse penser le document si l’on se souvient que les CDC ont développé un second test permettant de distinguer la grippe duCOVID :

« Étant donné qu’aucun isolat de virus quantifié du 2019-nCoV n’était disponible pour une utilisation par les CDC au moment du développement du test et de la réalisation de cette étude, des tests conçus pour la détection de l’ARN du 2019-nCoV ont été testés avec des stocks caractérisés d’ARN complet transcrit in vitro (Gène N ; accession GenBank : MN908947.2) de titre connu (copies d’ARN/μL) dopés dans un diluant composé d’une suspension de cellules A549 humaines et d’un milieu de transport viral (VTM) pour imiter l’échantillon clinique. »

Centers for Disease Control and Prevention

Or de deux choses l’une : soit le virus a été isolé depuis, auquel cas pourquoi aucune actualisation du test PCR n’a-t-elle été réalisée depuis sa commercialisation ? Soit il ne l’a toujours par été, mais se pose alors une seconde question : sur quelle base les vaccins ont-ils été développés ?

Indignez-vous !

Comment ne pas s’indigner à la lecture de ce document qui nous apprend non seulement que la gestion de la pandémie deCOVID repose depuis ses origines sur une utilisation totalement dévoyée des tests PCR avec des conséquences concrètes et parfois dramatiques sur le plan collectif et individuel, mais que cette fraude scientifique majeure parfaitement assumée a été, si ce n’est orientée par le profit, du moins artificiellement lucrative pour un certain nombre d’acteurs privés au détriment des États.

Peut-on plaider la naïveté face à un tel niveau d’escroquerie ? Quelle est la part de complicité des gouvernements ?

La loi pour la liberté de l’information (Freedom of Information Act, FOIA), aux États-Unis, a permis de rendre publics les mails échangés avec plusieurs décideurs nationaux par Antony Fauci, influent directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), dont l’ombre pèse depuis près d’un demi-siècle sur la politique de santé publique du monde.

Oui, il est grand temps de s’indigner et d’exiger que la lumière soit faite sur la manière dont les décisions sanitaires ont été prises depuis 2 ans et à qui elles ont réellement profité. Pour l’instant, seuls les noms de Pfizer, Moderna et McKinsey me viennent à l’esprit, et peut-être également ceux qui ont choisi de les mandater ou de leur faire une confiance aveugle.

Le site lepointcritique.fr ne se fixe pour mission que d’informer le public. Il n’a donc en aucun cas vocation à se substituer ni à un avis ni à un diagnostic médical, encore moins à conseiller ses lecteurs sur l'usage ou le non-usage d'un médicament.

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